Je ne suis pas de celles...

16 octobre 2015

Je ne suis pas de celles qui se sont rangé, avec un mari, un crédit, un chien et la marmaille pour terminer le décor.

Je n'ai pas trouvé l'homme merveilleux qui m'a fait la cours pendant des mois avant de pouvoir me dire que j'étais celle qu'il cherchait depuis toujours, avec les violons en fond, un "William Thacker" courant sous la pluie pour m'empêcher de prendre mon train de 18h12 me ramenant vers ma banlieue triste et froide un soir d'hiver. Sûrement parce que je n'étais pas au bon endroit au bon moment.

A la place de tout ça, le grand créateur m'a crée avec une option, un aimant à goujâts intégré. Cette espèce connue d'à peu près toutes les trentenaires désabusées de vie à deux. Ce spécimen a quelques caractéristiques commune à chacun :

1) Il est beau, dans la grande majorité, dans le cas contraire on l'aurait même pas regardé

2) Il est flatteur, on attrape pas les mouches avec du vinaigre hein !

3) Il est performant, à défaut d'avoir de l'esprit il a l'avantage d'avoir un merveilleux coup de rein

4) Il est mystérieux, mise à part son tatouage "Je t'aime maman" sur son biceps gauche on ne connaît rien de son histoire, on l'avait d'ailleurs trouvé trop miiiiiiiiiignon son tatouage

5) Il est discret, tellement discret qu'on est certaines de ne pas être harcelée de messages le lendemain de notre folle nuit de bai euh d'amuuuuuuuuuuur

La liste est bien évidemment non exhaustive car il y a autant de crapauds que d'humains différents sur Terre, certains mêmes avec de belles qualités, de grandes forces et de jolies promesses.

Je reconnais aujourd'hui officiellement le crapaud comme spécimen d'utilité publique, au nom de ma chatte, du vice et du saint orgasme.